Par où commencer ? Par où ? Pourtant, il faut bien commencer quelque part. Il s’agit d’un fait divers. Mais d’un fait qui n’est pas du tout banal. Car il révèle les convictions profondes et montre comment le passage à l’acte est possible. Pour l’observateur extérieur, le passage à l’acte est toujours incompréhensible, il semble une montagne infranchissable, une épreuve insurmontable. On aura tendance à invoquer la folie. La folie, un allié bien commode pour refuser d’admettre la volonté dans la manifestation de l’horreur. On voudrait se protéger de cette vérité-là, qui ne s’offre pas immédiatement au regard, comme celle du jour éclatant de lumière, mais se découvre, cachée dans un fourré. La main écarte les branches et soudain l’œil l’aperçoit. L’esprit a alors quelques secondes pour se décider : il l’accepte ou il la refuse. S’il l’accepte, il la sort du fourré, s’il la rejette, il laisse les branches se refermer autour elle. Les passions sont également convoquées. On parlera même par
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