Les seins de l'amante sur Radio LaFabrik - Extrait 5
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Je vous invite à écouter l'extrait 5 de mon poème Les seins de l'amante sur la radio LaFabrik dans l'émission La Fabrik Poetik animée par Marco Mancastroppa.
Le 13 septembre 2021, une statue d’Um Nyobe est inaugurée à Boumnyebel en présence de l’ambassadeur de France Christophe Guilhou et de Bapooh Lipot le secrétaire général de l’Union des Populations du Cameroun (UPC), le parti politique dans lequel Um occupa le même poste. Dans les réseaux sociaux, on hurle à l’indignation, on parle de la deuxième mort du leader nationaliste, d’insulte à sa mémoire. On est écœuré, révulsé, courroucé, on se sent trahi, humilié. Je ne vais pas me prononcer sur ces ressentis qui sont légitimes, en raison du brouillard savamment entretenu sur la guerre d’indépendance qui s’est muée en guerre civile lorsque le Cameroun oriental a accédé à la souveraineté internationale. Contexte La date choisie pour l’inauguration de la statue du Mpodol n’est pas anodine. Elle est celle de la commémoration de son assassinat en 1958 par l’armée française à Libelingoï, à quelques encablures de Boumnyebel. En d’autres termes, un ordre a été donné au sommet de la lign
Voici la question qu’un écrivain qui se dit africain et qui se plaint que les Africains ne le lisent pas devrait se poser : « pour qui j’écris vraiment ? » Comme vous savez, se poser des questions est un acte de courage vis-à-vis de soi-même, puisque cela nous donne l’occasion de renverser nos préjugés et nos idées préconçues. Il ne faut surtout pas chercher ici de réponse rapide, hâtive. Car, ce serait alors laisser entrer par la fenêtre les préjugés que l’on avait cru chasser par la porte. Non, ce genre de questions doit rester le plus longtemps possible à l’état de question, elle doit infuser dans l’esprit. Je pense ici à la dégustation du vin. Je ne suis pas un grand connaisseur de vin, mais l’image du rituel de la dégustation est celle qui s’impose à mon esprit. On fait tournoyer le liquide dans le verre à pied, on le porte à son nez, on trempe la langue, on aspire une gorgée que l’on fait circuler dans la bouche, de manière à être submergé par ses tanins. Puis, on avale. Ce ritue
Par où commencer ? Par où ? Pourtant, il faut bien commencer quelque part. Il s’agit d’un fait divers. Mais d’un fait qui n’est pas du tout banal. Car il révèle les convictions profondes et montre comment le passage à l’acte est possible. Pour l’observateur extérieur, le passage à l’acte est toujours incompréhensible, il semble une montagne infranchissable, une épreuve insurmontable. On aura tendance à invoquer la folie. La folie, un allié bien commode pour refuser d’admettre la volonté dans la manifestation de l’horreur. On voudrait se protéger de cette vérité-là, qui ne s’offre pas immédiatement au regard, comme celle du jour éclatant de lumière, mais se découvre, cachée dans un fourré. La main écarte les branches et soudain l’œil l’aperçoit. L’esprit a alors quelques secondes pour se décider : il l’accepte ou il la refuse. S’il l’accepte, il la sort du fourré, s’il la rejette, il laisse les branches se refermer autour elle. Les passions sont également convoquées. On parlera même par
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